Avoir de l’idée: un atout réel pour la création d’une micro

Etre créatif et doué ne suffit pas toujours pour créer sa micro. Il faut bien souvent donner de sa personne et être proactif; ie conscient du monde qui nous entoure et capable de déceler les manques notables pour présenter une idée valable, une idée que l’on pourra creuser pour en faire un produit ou un service. Zoom.

Avoir de l’idée, c’est avant tout être un excellent observateur. Si on replonge dans « nos vieux cours de technologie », on avait déjà des pistes pour dénicher de bonnes idées. On se rappelle par conséquent que tout produit répond à un besoin du marché, Pour l’évaluer et le quantifier, plusieurs processus doivent être mis en place pour valider ou infirmer les idées une à une, et ainsi aboutir à un concept valable.

Si l’on ramène cela à des exemples concrets, on peut envisager plusieurs « stratagèmes » pour déboucher sur un projet de micro solide:

  • Trouver une idée novatrice qui répond à un besoin réel, à un manque constaté qui pourrait être comblé grâce à un produit / service qui nous faciliterait le quotidien mais n’a pas encore été créé. C’est le postulat sur lequel repose Vente-privee.com, les grandes marques avaient besoin d’écouler leurs stocks sans amoindrir leur image de marque et de l’autre côté, des consommateurs souhaitaient acheter des produits de marque sans en avoir les moyens. L’équipe fondatrice du fameux site a travaillé autour de ces deux besoins majeurs pour créer l’empire Vente-Privee que l’on connaît aujourd’hui (qui au départ, rappelons-le était une TPE).
  • Si la perspicacité nous manque, on peut également partir d’un produit ou service qui présente des défaillance et auquel on apporte une réelle valeur ajoutée, permettant de faire oublier l’offre de départ. Viriginie Lepron, lauréate du concours Cré’acc 2007, en est le parfait exemple grâce à son projet Terre des Ours (commercialisation de produits via internet dans l’Univers bébé-puériculture)
  • Importer des concepts qui marche à l’étranger peut se révéler être la bonne idée. Yves Ollier, créateur de PubliConcept se souvient de la naissance de son projet. L’idée du concept de PubliTicket lui est venue des USA et de l’Australie, où chaque ticket de caisse s’apparentait à une vitrine pour la publicité locale.
  • Enfin, pourquoi pas développer une offre existante mais avec un parti pris complètement décalé. Bernard Tangui a fait le pari de réussir et c’est chose faite avec ses Pinky Movers (déménageuses professionnelles). Il prévoit d’ailleurs une ouverture à Barcelone en 2009.

Le mot d’ordre pour créer sa micro ou son entreprise en général: « Be open-minded ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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