Des faillites toujours en hausse pour les micro-entreprises

Le dernier comptage de la Banque de France fait état d’une légère baisse des défaillances d’entreprises sur un an, sauf pour les micro-entreprises.

62 709 faillites d’entreprise cumulées sur douze mois. Voilà le niveau atteint par la Banque de France à fin janvier. C’est en tout cas son dernier comptage mensuel qui cumule tous les résultats enregistrés sur douze mois. C’est un peu plus qu’en janvier 2014, époque à laquelle le curseur s’élevait à 62 686. Mais des prévisions non définitives laissent entrevoir une baisse de la courbe fin février (-1,4% sur un an) à 62 397 défaillances.

Dans le détail, la Banque de France constate une meilleure situation pour les PME (-8,5% de faillites), et un progrès plus important encore pour les Etablissements de taille Intermédiaire comprenant de 250 à 5 000 salariés, avec les grandes entreprises (-13,2%). En revanche, les micro-entreprises continuent à souffrir (+0,5%).

Le bâtiment ne se relève pas

Les embellies les plus nettes s’observent dans les secteurs  du transport (-9,5%), l’information (-7,6%), les activités de soutien et de conseil aux entreprises (-3%) et l’industrie (-3%).  Les dépôts de bilan sont, en revanche, toujours plus nombreux dans l’hébergement (+4,9%), les l’immobilier (+3,6%) et le bâtiment, surtout la construction (+2,4%).

« Les encours de crédits portés par les entreprises en faillite sur un an représentent 0,5% du total des encours de crédit déclarés au Service central des risques de la Banque de France » indique l’institution financière. Pour les PME indépendantes, cette part revient à 1,1%, soit le poids le plus bas enregistré depuis 2008.

Rappelons qu’une faillite n’entraîne pas automatiquement une liquidation. Les entreprises endettées qui s’en remettent au tribunal de commerce entrent très souvent en procédure de redressement judiciaire, durant une période déterminée au cours de laquelle un plan de restructuration est engagé, le passif épuré, et l’actif éventuellement cédé à un repreneur, avec malheureusement des licenciements à la clé.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse