Etapes et financements de la création d’une micro-entreprise

Le régime de la micro-entreprise va être profondément remanié avec l’entrée en vigueur du régime de l’auto-entrepreneur. L’occasion de revenir sur les étapes de la création d’une micro-entreprise, mais aussi sur ses différentes formes de financement.

Création d’une micro-entreprise : combien ça coûte ?

Le régime de la micro-entreprise étant réservé aux entreprises individuelles, le coût de la création d’une micro-entreprise est le même que celui de la création d’une entreprise individuelle. Ce coût est avant tout subordonné à la forme juridique de l’entreprise nouvellement créée.
Pour une entreprise individuelle, le coût d’immatriculation de la société dépendra de son activité (par exemple pour les commerçants, s’immatriculer au RCS coûte 50€, pour les professions libérales inscription gratuite via le Centre de Formalités des Entreprises…). Pour une SARL, il faut compter plus de 225 € (immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) mais aussi parution d’une annonce dans un journal d’annonces légales). Pour une association, il faut compter environ 50€ (de frais de dépôt de statuts en préfecture) alors que dans le cadre du portage salarial les seuls frais à comptabiliser sont les honoraires versés à l’entreprise de partage salarial.
Ces coûts sont bien sûr non-exhaustifs, d’autres frais tels la rédaction des statuts, la protection de sa marque via l’INPI etc. peuvent s’ajouter.

2. Financer la création de sa micro-entreprise

Financer la création de sa micro-entreprise

Micro-entreprise ou non, les moyens de financer une création d’entreprise restent les mêmes : prêts personnels, prêts d’honneur… Cependant, il ne faut pas oublier les investisseurs privés, car les micro-entreprises correspondent parfois plus à leurs désirs d’investissement qu’elles e correspondent aux désirs des établissements bancaires.

3. Etapes de la création

Etapes de la création
  • Il faut tout d’abord rédiger un business plan, qu’il faudra présenter aux différents partenaires, banquiers etc. Ce document est très important,  mieux vaut le préparer avec soin… Il servira à séduire les banquiers, afin d’obtenir des prêts nécessaires, notamment pour les Besoins en Fonds de Roulement (BFR). Les BFR sont capitaux, surtout dans les mois suivant la création, où l’entreprise a de nombreux frais, sans avoir de réelles rentrées d’argent car elle accorde des délais de paiement à ses clients.
  • Le plan de financement est établi après avoir estimé les besoins de l’entreprise dans ses premiers mois (en particulier avec les BFR). Il répertorie les frais auxquels l’entreprise devra faire face, afin de calculer les sommes dont l’entreprise aura besoin.
  • Le compte de résultat prévisionnel. Il répertorie les frais auxquels l’entreprise devra faire face mais aussi les financements qu’elle a obtenus. Le but étant bien sûr que le total ne soit pas négatif…
  • Le plan de trésorerie. Il est établi pour la première année et se décompose en deux parties, le budget des encaissements et le budget des décaissements.

Une fois ces premières actions effectuées, il faudra également penser à s’immatriculer au RCS et au RM (Registre des Métiers) et à se déclarer auprès des caisses de cotisations.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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