Le micro-crédit professionnel

Le micro-crédit professionnel s’adresse aux créateurs ou repreneurs d’entreprise qui ne disposent pas de ressources ni de garanties suffisantes pour souscrire un prêt bancaire classique.

Depuis quelques temps, les auto-entrepreneurs peuvent bénéficier d’un micro-crédit pour leurs projets de création ou de reprise d’entreprise. Alors que le micro-crédit existe depuis une vingtaine d’années, celui-ci a été vivement encouragé par la Ministre de l’Economie, Christine Lagarde et ce afin de favoriser le statut d’auto-entrepreneur.

2. un micro-crédit professionnel aux particularités bien spécifique

Le micro-crédit professionnel s’adresse aux personnes qui sont au chômage ou qui perçoivent les minimas sociaux et qui ne peuvent pas obtenir de prêt bancaire ou qui n’ont pas de garanties suffisantes pour monter leurs projets. Pour obtenir un micro-crédit, il faut passer par une association diligenté par l’Etat comme l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) ou encore France Initiative. En effet, ce genre de structure emprunte aux banques et redistribue ensuite le prêt aux porteurs de projets sélectionnés. Bien entendu, les candidats au micro-crédit doivent fournir un dossier complet et un projet qui tient la route (plan de financement, situation personnelle…).

Avec ce prêt, on a la possibilité de cumuler avec d’autres prêts comme des aides de l’Etat, de la région, ou encore des prêts d’honneur. Dans certaines conditions, il sera demandé aux demandeurs d’avoir une personne qui se porte caution à 50%.  Ce qui fait l’originalité du micro-crédit, c’est qu’il est peut-être aussi financé par des particuliers. En effet, ces derniers peuvent choisir le projet qui veulent financer en allant sur le site Babyloan (www.babyloan.org). La somme prêtée sera par la suite remboursée. En somme, un geste solidaire.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse