Les soldes d’hiver jusqu’au 17 février

Les soldes d’hiver, qui débutent aujourd’hui en France, seront plus longs que d’habitude : six semaines au lieu de cinq auparavant.

La disparition des soldes flottants entraîne cette année un allongement des périodes de déstockage traditionnelles et saisonnières, à date fixe. C’est le cas cet hiver : les soldes, qui débutent officiellement aujourd’hui, mercredi 7 janvier, s’étaleront sur six semaines, contre cinq auparavant. Le jour de clôture est donc programmé le 17 février.

Rappelons que c’est la seule période l’année au cours de laquelle les commerçants sont autorisés à vendre à perte, avec des remises importantes à la clé (jusqu’à -80% et même -110% dans certaines enseignes comme CDiscount).

Le Loi spécifie que « l’importance de la remise doit être calculée par rapport à un prix de référence, qui ne peut excéder le prix le plus bas effectivement pratiqué au cours des trente derniers jours précédant le début de la période de soldes ». Le commerçant a l’obligation de signaler ses produits soldés par des pancartes. Enfin, les droits de l’acheteur sont maintenus, y compris en période de déstockge : l’échange ou le remboursement restent la règle en cas de défaut de fabrication avéré et prouvé. Ces litiges sont encadrés par les articles L. 211-1 et suivants du Code de la consommation (pour la mise en conformité) et les articles 1641 et suivants du Code civil (pour les vices cachés). Si un commerçant annonce, verbalement ou par message qu’ « aucun produit soldé ne peut être repris ou échangé », il ne respecte donc pas la loi.

Depuis plusieurs années déjà, cette opération a perdu de sa saveur à la fois pour les consommateurs et pour les commerçants qui, confrontés à la rude concurrence d’Internet et à la crise, multiplient les opérations de ventes privées et les offres promotionnelles tout au long de l’année, pour écouler leurs stocks.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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