Moins de faillites de TPE en 2016

François Hollande n’en démord pas : l’économie française va mieux. Et les derniers chiffres livrés par Altarès sur la courbe des défaillances d’entreprise semblent accréditer son discours qualifié d’angélique par la droite.

Avant de penser à inverser la courbe du chômage, il va falloir d’abord retourner celle des défaillances d’entreprise. Le bilan trimestriel établi par le cabinet d’études Altarès semble, sur ce point, traduire l’amorce d’une embellie, même si le bilan global reste encore très en-dessous des tendances antérieures à la crise qui s’est déclenchée en 2008.

Enfin une éclaircie pour le bâtiment ?

La loupe de François a dû se porter au chapitre des petites entreprises, principal réservoir d’emplois dans l’ensemble des territoires métropolitains, ainsi qu’en zones rurales: « 15 218 TPE ont défailli au cours du premier trimestre 2016, contre 16 777 sur la même période en 2015 et 15 647 début 2014 », indiquent les experts d’Altarès, soit une baisse « sensible de -9% sur un an ».

« Ces entreprises de moins de 10 salariés concentrent 93% des jugements d’ouvertures de procédures et pèsent donc fortement sur la tendance globale de sinistralité » ajoute le document. Le marché de l’emploi dépend donc, en grande partie, des marges de manœuvre dont disposent ces petites structures, véritables influx nerveux du tissu économique français.

Après le record enregistré début 2015, avec un pic de faillites à plus de 18 000, « la conjoncture s’oriente favorablement et la reprise, déjà sensible sur les PME industrielles, se propage progressivement aux TPE et notamment celles du bâtiment » assure Thierry Million, le directeur des études chez Altarès.
16 309 entreprises ont déposé le bilan au cours du premier trimestre 2016, et se sont trouvées, de fait, placées soit en procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire, soit purement et simplement liquidées.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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