Printemps pourri pour la restauration

Les professionnels de la restauration ont peu profité cette année du contexte favorable lié à la présence de nombreux ponts au mois de mai et d’une météo pourtant beaucoup plus clémente qu’une 2013. Le chiffre d’affaires global dégagé par le secteur est même en baisse de 2,5%, indique une étude du Synhorcat.

Tous les ingrédients étaient réunis pour faire mieux que l’an dernier : une météo plus avantageuse et surtout trois gros ponts en mai formant autant de week end prolongés de quatre jours.

Pourtant, à en croire le dernier bilan dressé par le syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (Synhorcat), le chiffre dégagé par le secteur de l’hôtellerie-restauration, véritable baromètre du tourisme, n’a pas été à la hauteur des espérances : il est même en baisse de -2,5% au deuxième trimestre par rapport à la même période de 2013, indique l’étude.

Dans le détail, ce sont les restaurants et les brasseries qui ont le plus soufferts de la morosité, avec des résulats en baisse respectivement de -4% et -7%. Les traiteurs et les cafés-bars ont également eu moins d’activité  (-1,5% et -1%).

Des affaires stables cet été ?

En fait, seule l’hôtellerie s’en tire avec un bilan en hausse, bien que modéré (+1%), de même que  les hôtels-restaurants (-0,5%).

En revanche, les restaurants et les brasseries ont été les plus sévèrement touchés par une diminution de leur activité, avec des chiffres d’affaires en baisse de respectivement -4% et -7%. L’activité des cafés-bars a également décliné, dans une moindre mesure (-1,5%), tout comme celle des traiteurs (-1%).

Dans son communiqué Synhorcat annonce que « la tendance annuelle demeure orientée à la baisse, de l’ordre de -3% à l’issue du printemps ». L’été va-t-il permettre de sauver la saison ? « Les professionnels misent sur une stabilité de leur activité. 30% d’entre eux attendaient une hausse d’activité dans les prochains mois, contre 23% attendant un recul ».

L’activité dans la restauration « est tendue, voire préoccupante. On constate une stabilité relative du nombre de clients mais leurs dépenses subissent de plein fouet la crise du pouvoir d’achat ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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