Un taxe séjour sur les locations par internet

Le ministre des Affaires Laurent Fabius, également en charge du Tourisme, a détaillé le montant de la taxe séjour appliquée aux hôtels mais aussi aux…services d’échanges d’appartement sur internet.

0,75 euro par nuit et par personne pour les hôtels non classés et «établissements de caractéristiques équivalentes» (en hausse de 35 centimes), 0,75 euros pour les  établissements classés « une étoile », 0,90 euros pour les « 2 étoiles », 1,15 euros contre les « 3 étoiles » (15 centimes de hausse), 2,25 euros pour les « 4 étoiles » (75 centimes de plus) et 3 euros (+1,5 euros) pour les « 5 étoiles ». Voilà le détail des barèmes de la taxe séjour dévoilé ce vendredi par le ministre en charge du Tourisme Laurent Fabius. Les palaces passent dans une catégorie fiscale supérieure et se verront appliquer une surtaxe de 4 euros.

Airbnb dans le viseur

Dans un communiqué, le Quai d’Orsay précise que « les hébergements non traditionnels et accessibles via internet » seront aussi mis à contribution. Sont concernées notamment les sites qui proposent des locations chez les particuliers, comme Airbnb, Bedycasa ou encore Sejourning.
«Ces entreprises de réservation en ligne d’hébergement touristique non traditionnel se feraient représentant fiscal des hébergeurs et collecteraient la taxe de séjour pour leur compte», un produit fiscal  « ensuite reversé directement aux communes ».

Le communiqué précise : « Pour les hébergeurs ayant mis à la location des biens classés, les montants prélevés par les plateformes viendraient s’imputer aux montants totaux dus à la commune; à charge pour eux de payer la différence en fin de période».

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse