Commerces : En 2010 François Hollande soutenait le travail dominical !

En 2010, François Hollande, alors simple député socialiste, avait signé une pétition pour soutenir un commerçant parisien qui demandait aux pouvoirs publics le droit d’ouvrir son magasin le dimanche.

En plein débat sur le travail dominical, notamment marqué par l’imbroglio juridique opposant Leroy Merlin, Castorama et Bricorama, l’anecdote, rapportée par Le Monde, a de quoi interpeller : en 2010, soit deux ans avant l’élection présidentielle et quelques mois avant sa déclaration de candidature à la primaire socialiste, François Hollande, alors simple député et président du Conseil général de Corrèze, avait apposé son sceau sur une pétition formée par un commerçant du XVème arrondissement de Paris qui réclamait le droit d’ouvrir son magasin le dimanche.

A l’époque ce droguiste s’était vu assigner en justice suite à la visite de l’Inspection du Travail qui lui avait signifié que son activité dominicale était illégale : depuis plusieurs années, il employait une dizaine de personnes chaque dimanche qu’il payait « triple » en engrangeant, au passage, 700 000 euros de chiffre d’affaires.

Simplifier la Loi sur le travail dominical

Pour faire pression sur la justice et les pouvoirs publics, le commerçant avait alors formé une pétition que François Hollande, bon client du magasin et habitant du quartier, avait soutenue.
Mais rien n’y a fait : « On a été condamné à verser à l’administration 150 euros d’amende par employé » raconte le commerçant dans les colonnes du Monde, dénonçant par la même occasion l’absurdité des règles juridiques sur le travail dominical.

Une procédure en appel est toujours en cours.

De son côté, François Hollande, passé Président de la République, a confié à Jean-Paul Bailly la mission d’évaluer l’actuel dispositif législatif en vue de l’assouplir et, le cas échéant, de le simplifier.

Quitter la version mobile