Après les «pigeons », les « moineaux » dénoncent les galères des jeunes chefs d’entreprise

Depuis la création du collectif « entrepreneurs-pigeons », les volatiles ont le vent en poupe chez les entrepreneurs : un nouveau groupe, « les moineaux » vient de se former à Paris. Il réclame, en autres, une simplification des tâches administrative et une meilleure valorisation du risque.

Il y a eu les « pigeons », un collectif, majoritairement composé de patrons de start up, qui a mené la bataille contre la surtaxation des plus-values réalisées cessions de titres. Il y a maintenant « les moineaux », issus d’une pépinière d’entreprise parisienne.

Les galères de l’administration et des taxes

Les seconds sont solidaires des premiers, mais disent ne pas se reconnaître dans la thématique de la fiscalité de la vente d’entreprise, qui a cristallisé les inquiétudes des « entrepreneurs-pigeons ».

« Les moineaux » placent leurs revendications sur un autre terrain : celui de la galère du quotidien qui touche beaucoup de jeunes entrepreneurs.

Dans un tribune, les créateurs du mouvement, qui disent travailler jusqu’à 60 heures par semaine, évoquent la nécessité de mieux «  valoriser le risque, de réduire les parcours administratifs du combattant, les charges et les taxes qui grèvent les budgets, la rigidité du code du travail, faciliter les recherches de financement,  et de rééquilibrer la fiscalité entre grandes entreprises qui paient peu d’impôts, et les petites entreprises ».

Le gouvernement écoutera-t-il les doléances des moineaux, comme il avait entendu celles des « pigeons » ?
«Je ne vais pas répondre à différentes espèces d’oiseaux, parce qu’il y en a beaucoup, des espèces d’oiseaux», avait rétorqué Jean-Marc Ayrault lors de son déplacement à Nantes.

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