L’abandon du quatrième jour de carence dans le privé est maintenu et l’instauration d’un délai dans le public confirmé. Mais les indemnités journalières devraient baisser pour les hauts salaires.
Le gouvernement et la majorité parlementaire viennent de trouver un compromis pour compenser la perte d’économies qu’aurait générées la création d’un quatrième jour de carence en cas d’arrêt maladie dans le secteur privé : jugée inéquitable, cette solution a été abandonnée la semaine dernière par le gouvernement qui s’est alors employé à trouver une mesure compensatoire.
Les deux parties sont parvenues à un accord portant sur le principe d’une baisse du plafond des indemnités journalières versées en cas d’arrêt maladie, mais uniquement pour les salariés du secteur privé dont la rémunération est égale ou supérieure à 1,8 fois le Smic brut, soit 2 450 € mensuels (contre 2 945 euros auparavant). Le taux d’indemnisation à 50% restera donc au même niveau mais il s’appliquera à plus de monde.
Cette mesure d’économie vise donc plus particulièrement les techniciens, commerciaux ou cadres moyens situés dans cette tranche salariale et épargne les petits salaires d’ouvriers et d’employés.
En revanche, elle impactera davantage les salariés des petites entreprises qui n’indemnisent pas en cas d’arrêt maladie (contrat de prévoyance).
Pour info, les fonctionnaires ne sont pas concernés par cette mesure. Par contre, le délai de carence d’un jour instauré dans la fonction publique est maintenu.
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