Commerces : les bons chiffres d’affaires par secteurs

La Fédération des centres de gestion agréés vient de dresser un palmarès par métiers des revenus issus des activités commerciales et artisanales.

Pour gagner beaucoup d’argent, il vaut mieux être pharmacien que coiffeur (se) à domicile. Ce n’est pas la nouvelle du siècle.

Beaucoup plus intéressant en revanche, le classement par tranches de revenus qu’a effectué la Fédération des centres de gestion agréés : dans la catégorie des 17 professions répertoriées gagnant moins de 33 000 €, on trouve, dans la partie la plus basse (entre 15 et 20 000 € de revenus annuels) la coiffure à domicile (moins rentable que le salon de coiffure), et les activités de toilettage pour chiens. La mercerie, l’esthétique et le pressing franchissent péniblement la barre des 20 000 €, quand la déco, les fleurs, les taxis, la cordonnerie, la restauration rapide et la brocante atteignent presque 30 000 €.

Commerces et artisanat : Nouvelle baisse des investissements

Passons dans une autre catégorie, celle répertoriant les professions qui perçoivent entre 33 000 € et 41 250 €. Aux deux extrêmes, on trouve le prêt-à-porter (33 000 €) et la maroquinerie et l’électroménager (40 000 €). Entre les deux, se situent les métiers d’imprimerie, les chaussures, les café-restaurants, la parfumerie.
Encore au-dessus (entre 41 250 € et 49 500 €), citons la boucherie, la station-service, la pâtisserie, la pizzeria, la librairie, le transport de marchandises ou encore la brasserie.

Dans le haut du panier, on trouve, on l’a dit, la pharmacie, les ambulances, les supérettes, l’horlogerie-bijouterie, les entreprises de nettoyage.
Précision importante : ces revenus son calculés hors cotisation, c’est-à-dire avant impôt.

Selon la FCGA, l’activité de ces petits commerces a progressé de 2,6% en 2010, mais elle constate une « nouvelle baisse des investissements » (-6,1%), une tendance qu’elle juge « préoccupante pour le maintien de l’outil de production et la compétitivité des entreprises ».