Comptabilité de petites entreprises : le centre névralgique de la finance

Représentant près de 90% des entreprises françaises, nul ne doute que les petites entreprises ou les PME en passant par les micro-entreprises, dévoilent la part la plus importante de l’économie, soit 300 milliards d’euros en chiffres. De ce fait, la comptabilité d’une entreprise, aussi petite soit-elle, ne doit pas être prise à la légère.

La première chose à ne pas négliger est la bonne gestion de l’impôt sur les bénéfices. D’une manière générale, les TPE exploitent le régime de comptabilité simplifiée afin de tirer le meilleur profit. Une petite entreprise sous ce régime devra répondre à certaines obligations comptables qui tiennent compte du bilan annuel maximal. Ces obligations sont régies par le Code général des Impôts dans son article 302, mais aussi par le Code du Commerce pour les personnes physiques.

Mais cette partie théorique ne reflète pas souvent la réalité, conduisant à des faillites pour les TPE et les PME Françaises. Une perte ou une faillite ne relève exclusivement pas d’une mauvaise gestion de la comptabilité ; les nombreuses factures impayées peuvent également faire partie d’une raison de faillite. Pour palier à ce problème, souvent source de mauvaise organisation de la comptabilité de petites entreprises, l’Union européenne entend adopter une directive pour enrayer les législations sur les retards de paiement.

A l’heure actuelle, les Etats de l’union devront avoir appliqué la directive 2011/7/UE pour lutter contre les retards sur toute transaction commerciale. Cette directive, pour le moins bénéfique pour les TPE, a comme objet l’obligation pour les pouvoirs publics « à acquitter les factures d’achats de biens et de services » dans les 30 jours qui suivent l’échéance ou dans des cas exceptionnels, 60 jours.

Et M. Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne et commissaire à l’industrie et à l’entreprenariat, de déclarer qu’« il est difficile pour les PME de faire valoir leur droit à un paiement rapide. Les retards de paiement représentent une perte de temps et d’argent pour les PME… ».

Qu’à cela ne tienne, cette partie de la comptabilité des petites entreprises simplifie la tâche du comptable. Ce dernier devra en effet considérer que la comptabilité va au-delà de simples chiffres. Il s’agit aussi d’un outil stratégique, surveillant finement les rentrées et les sorties d’argent. Il faudra de ce fait en faire un travail routinier et quotidien, d’autant que ce ne sont pas d’énormes chiffres que l’on manipule.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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