Pas de révolution dans la présentation de la déclaration d’impôt cette année, mais des économies en vue : Bercy souhaite mettre la pédale douce sur la paperasse.
C’est un rituel chaque année auquel les français n’échappent pas : ils recevront très prochainement leur déclaration de revenus dans leur boîte à lettres, un document sur lequel le fisc se base pour déterminer le montant de leur impôt.
Depuis plusieurs années, les français qui le souhaitent ont la possibilité de télédéclarer ce document par internet, mais ils restent minoritaires (bien qu’en progression) par rapport à ceux qui restent attachés au bon vieux format papier (67%). L’enjeu financier est important car la collecte des impôts représente pour l’Etat une dépense annuelle de 600 millions d’euros pour un recouvrement total d’environ 58 milliards.
Moins de papiers…850 000 euros d’économie
S’il est encore trop tôt pour basculer dans le tout numérique, Bercy souhaite au moins alléger la facture cette année en limitant la paperasse : d’abord, la fameuse lettre officielle signée par le ministre, ne sera pas incluse dans l’envoi (elle sera transmise par courrier électronique), ensuite, les pièces justificatives ne seront pas exigées aux contribuables (internet prendra le relais). L’objectif de cette mesure est d’accélérer le traitement de dossiers et d’éviter ainsi les surcoûts.
Enfin, le gouvernement ne désespère pas de convaincre les français des avantages de la téléprocédure (délais plus longs, correction en ligne, simulation d’impôts) : une nouvelle campagne de communication sera lancée à ce sujet.
Par ailleurs, toujours dans un même objectif de simplification, le ministre Pierre Moscovici n’exclut pas » de fusionner la CSG avec l’impôt sur le revenu », une réforme qu’il juge réalisable d’ici à la fin du quinquennat de François Hollande.
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