Défaillances d’entreprises : les micro-entreprises vont mieux en 2012

Selon le dernier pointage d’Altares, qui comptabilise régulièrement le nombre de procédures engagées par les tribunaux de commerce envers les entreprises en difficulté, l’année 2012 est repartie sur de meilleures bases par rapport à 2011 : le cabinet relève un recul de 4,7% au deuxième trimestre. L’amélioration est particulièrement sensible pour les micro-entreprises.

Au-delà des dossiers très médiatiques, Doux, Neo Security, Petroplus qui concernent les grades entreprises, l’activité des tribunaux de commerce reflète les difficultés auxquelles sont confrontées les petites entreprises, souvent individuelles, qui sombrent dans l’anonymat, parfois même sans « sursis ».

Redressement ou liquidation

Régulièrement, le cabinet d’études Altares effectue un pointage des procédures engagées par les tribunaux de commerce envers des entreprises défaillantes : il s’agit ni plus ni moins d’une prise de pouls ddu tissu économique français. Selon Altares, 13 722 procédures de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire ont été prononcées par les tribunaux  au deuxième trimestre 2012.

C’est un peu moins que lors du même trimestre en 2011 (-4,7%). Surtout, les défaillances d’entreprises sont repassées au deuxième trimestre sous le seuil de 14 000 franchi, barre symbolique puisqu’elle avait été franchie en 2009, au plus fort de la crise.Pour Altares, ce résultat pourrait indiquer que le gros de la crise serait passé même si la situation reste préoccupante pour les PME.

« Cette tendance pourrait confirmer que le plus gros des difficultés est derrière nous » estime Altares dans son communiqué.Le nombre d’emplois menacés par ces procédures reste toutefois très élevé: 72 500 salariés sont concernés au deuxième trimestre par la défaillance de leur entreprise, soit une hausse de 25,6% en un an et le niveau le plus élevé enregistré en cinq ans, souligne Altares.

D’après l’enquête, le recul des défaillances d’entreprises est porté par les micro-entreprises sans salarié « qui semblent s’être habituées aux effets de la crise et se sont remises en ordre de marche », avec un nombre de défaillances en recul de 19% ».

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