En quoi l’auto-entreprise limite les risques ?

Si vous souhaitez lancer votre activité en prenant le moins de risque possible, le statut de l’auto-entrepreneur est certainement le plus adapté à votre projet. Aujourd’hui, 30% des auto-entrepreneurs se consacrent pleinement à cette activité professionnelle.

Pour quelles raison l’auto-entreprise est un régime à moindre risque ?

– Contrairement à d’autres statuts, l’auto-entrepreneur peut se lancer sans frais. Il n’a pas à déposer de capital lors de la création d’entreprise et n’est donc pas obliger d’avancer des fonds.

Deux modes d’imposition

– Surtout, le statut offre un mécanisme fiscal d’une grande souplesse puisqu’il obéit à cette seule règle : vous ne payez aucune cotisation sociale tant que votre chiffre d’affaires est nul (égal à zéro). Cette formule est particulièrement avantageuse pour les auto-entrepreneurs qui cumulent cette activité entrepreneuriale avec une activité dite principale (emploi salarié etc…). Elle leur permet en effet de développer tranquillement leur activité sans perdre trop d’argent dans les charges. Néanmoins, cette règle du « zéro CA = zéro charge » est limité à 36 mois. Passé ce délai, l’auto-entrepreneur perd le bénéfice du régime.

– Une fois installé, l’auto-entrepreneur peut opter pour deux modes d’imposition :

1. Le régime fiscal de la micro-entreprise. Dans ce cas, le chiffre d’affaires brut doit être inscit dans la déclaration complémentaire de revenus n° 2042 C.
Le bénéfice imposable est alors calculé après un abattement de 34,50 % ou 71 % selon l’activité exercée. Il est ensuite soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

2. Le versement fiscal libératoire. Vous devez remplir certaines conditions, notamment de ressources. L’impôt est forfaitaire, égal à 1 % des recettes pour les activités de vente, 1,7 % des recettes pour les prestations de services ou de 2,2 % pour les bénéfices non commerciaux.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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