La baisse d’activité sur le marché du logement neuf aurait détruit quelque 25 000 emplois dans le secteur du bâtiment en 2013, annonce la Fédération française du bâtiment.
Le bâtiment a souffert cette année. C’est ce qu’annonce la fédération professionnelle du secteur dans un bilan qui fait état d’un recul de 7,4% de l’activité sur le marché des logements neufs et une perte consécutive de 25 000 emplois sur un an, dont 5 000 postes d’intérimaires à temps plein.
Si l’atonie ressentie sur le neuf a été moins forte qu’en 2012 (-17,8%), la FFB déplore encore une activité très ralentie en raison des changements introduits dans les conditions d’accès aux prêts à taux zéro, et la prudence des investisseurs face aux hésitations autour du dispositif « Duflot ».
Les prévisions pour 2014 ne brassent guère d’optimisme avec la crainte d’une nouvelle contraction du marché de 0,4 % en volume sur tous les secteurs « neufs et existant ».
Ce mauvais contexte, sensible depuis 2008, s’est traduit, selon la FFB, par un recul global de l’activité sur cinq ans avec, à la clé, des taux de marge en perte de vitesse constante dans les entreprises : de 14,6 % en 2008, leur potentiel de trésorerie serait passé à 9,9 % en 2012 et « tout indique que cette dégradation s’est poursuivie en 2013 ».