Les faillites de micro-entreprises toujours en hausse

Les très petites entreprises sont plus impactées par la crise que les PME, confirme un rapport sur la Banque de France qui fait état d’une hausse du nombre de faillites de +5,5% sur un an.

Les entreprises françaises ne voient pas le bout de la crise. Mais, comme souvent, dans ce genre de spirale négative, les petits souffrent plus que les gros.

Le nombre global de défaillances d’entreprises a continué d’augmenter en 2013, malgré un sursaut du PIB au deuxième trimestre (+0,5%). Sur un an, 62 683 structures ont été déclarées en faillite (bilan arrêté à fin août 2013). La tendance est plus forte (+5%) par rapport à la même période de 2012.

L’immobilier et les petits commerce en grande souffrance

La crise frappe diversement : par secteur et par taille d’entreprise. Le rapport de la Banque de France fait état d’une hausse de +10,2% des faillites dans l’ensemble des activités immobilières. Les temps sont rudes également pour les restaurateurs et les petits hôteliers (+9,6% de défaillances), les exploitants agricoles, les pécheurs (+6,2%) et les petits commerçants (+5,9%).

Avec un bilan en baisse de -2,7%, la situation semble d’améliorer en revanche dans les métiers de la finance et des assurances.

Comme l’an dernier, les petites entreprises semblent plus souffrir que les grosses PME : les micro-entreprises, notamment, ont connu une passe très difficile (+5,6%). L’ensemble des structures de taille moyenne (-250 salariés) ont également payé un lourd tribut (+5,2%).

Le nombre de faillites est resté stable pour les établissements de taille intermédiaires (entre 250 et 4 999 salariés) et pour les grandes entreprises avec un effectif supérieur à 5000 employés.

Rappelons qu’une faillite ne conduit pas forcément à une fermeture. L’entreprise défaillante est placée sous le contrôle du tribunal de commerce qui supervise les pistes de redressement. Lorsque celles-ci échouent, l’entreprise est liquidée.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse