Quel avenir pour le micro-crédit environnemental ?

Le micro-crédit, c’est 30 milliards d’euros investis par an dans le monde, profitant à 150 millions de personnes. En France, ce sont 30 000 personnes qui en bénéficient. Cependant, très peu d’entreprises ayant un lien avec l’environnement sont créées avec l’aide d’un micro-crédit dans l’hexagone. Alors, environnement et micro-crédit, compatibles ou non ?

Du soutien, oui mais…

Les institutions accordant des micro-crédits (par exemple Planet Finance et ADIE, Association pour le Droit à l’Initiative Economique) tiennent toutes le même discours, à savoir qu’elles sont sensibles aux projets de création d’entreprise ayant trait à l’environnement, et que ceux-ci sont placés dans le haut de la pile. Mais dans les faits, les exemples sont rares… Cependant, les entreprises environnementales créées à l’aide d’un micro-crédit existent, et leurs résultats sont excellents. On peut par exemple citer PrintéA, entreprise qui recycle et vend des cartouches d’encre pour imprimante. Créée il y a 2 ans à peine, son capital est aujourd’hui proche des 160.000 euros.

Ces exemples ne semblent pourtant pas motiver les institutions de la micro-finance à se saisir du dossier. L’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) semble comprendre que l’environnement peut être une piste de réflexion intéressante et viable pour les créateurs d’entreprise, mais répond « qu’elle ne peut pas s’occuper de tout ». En espérant que personne ne s’en mordra les doigts dans quelques années…

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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