Restauration : Sarkozy ne touchera pas à la TVA à 5,5%

Lors d’une rencontre avec des professionnels du tourisme à Agde (Hérault), le chef de l’Etat s’est engagé à conserver la TVA au taux réduit de 5,5% dans le secteur de la restauration.

La question avait déjà été évoquée en avril dernier lorsque les restaurateurs avaient passé une charte d’engagement avec le gouvernement, par laquelle ils se fixaient un objectif de 20 000 nouveaux emplois par an jusqu’en 2015, en échange du maintien de la TVA à 5,5%.
Trois mois après, Nicolas Sarkozy a remis le couvert en réaffirmant sa volonté de maintenir cette mesure économique, souhaitant ainsi couper court aux vents contraires estimant qu’elle n’avait pas eu les effets escomptés sur les offres d’emploi dans la restauration, le niveau des investissements et, surtout, sur le montant de la note payée par les consommateurs.
A Agde, Nicolas Sarkozy a indiqué que la TVA réduite a « tenu ses promesses » grâce aux restaurateurs qui ont respecté « leurs engagements », notamment en matière d’emplois.

2. Emplois

Fin mars 2011, le secteur des hôtels et restaurants comptait 44 600 salariés de plus qu’au 30 juin 2009, juste avant l’entrée en vigueur de la TVA réduite.

Mais cette mesure a aussi un coût pour les finances publiques : il est estimé à 2,4 milliards d’euros par an.

De son côté, la fédération CGT Commerce avait dressé un bilan « assez satisfaisant » de la mesure d’un point vue « social », avec des hausses de salaires (+3,05% de salaire moyen par tête),  le versement d’une prime TVA (jusqu’à 500 euros par an) et des congés supplémentaires (2 jours).

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