TPE : les secteurs qui ont résisté en 2011

Le chiffre d’affaire enregistré par les petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services a été plus fort en 2011 qu’en 2010 mais il reste inférieur au taux de croissance du PIB français qui détermine, grosso modo, le niveau de croissance générale. L’Observatoire de la petite entreprise a fait un point secteur par secteur.

En temps de crise, les petites entreprises sont les plus exposées au ralentissement économique et à la restriction du crédit.
En 2011, les TPE du commerce, de l’artisanat et des services ont relevé la tête, notamment lors du premier semestre marqué par un début de reprise économique.
Mais la crise de le dette a annihilé cet élan dès l’été 2011 : les résurgences de contrechoc se font encore sentir aujourd’hui.

Activité inférieure à la croissance

Selon l’Observatoire de la petite entreprise, réalisé par la Fédération des centres de gestion agrées avec la Banque Populaire, le chiffre d’affaires des TPE s’est affiché en hausse de 1,9 % sur l’ensemble de l’année 2011 (contre 0,7% en 2010).
Cette croissance du chiffre d’affaires, pour encourageante qu’elle soit, reste en dessous du niveau de croissance économique global, déterminé sur le taux de PIB français (1,9%).

Selon l’étude, deux secteurs ont particulièrement tiré leur épingle du jeu : le bâtiment et l’immobilier.
Le premier (notamment les entreprises de terrassement) a bénéficié d’une recrudescence des mises en chantier de logements dans les grandes agglomérations. Plus spécifiquement, les artisans électriciens ont saisi de nouvelles parts de marché liées à l’émergence des énergies alternatives, ce qui a boosté leur niveau d’activité (+7%).

De la même façon, les plâtriers décorateurs ont saisi de nouvelles opportunités relatives à « la montée en puissance des nouvelles exigences réglementaires en termes de confort thermique et acoustique » indique l’Observatoire.

Photo et TV en crise

Le second secteur est une bonne surprise : les agences immobilières. Elles ont profité d’une reprise des transactions (+9,6%) encouragée par un tassement, voire une vraie baisse dans certains endroits, des prix.
« Les quelques 40 000 agences immobilières retrouvent un niveau de croissance comparable à celui d’avant la crise », précise l’Observatoire des petites entreprises.

Tours selon l’Observatoire, deux métiers ont, en revanche, vraiment souffert : les commerces d’électroménager-TV-HIFI (-12,2%), confrontés à la fin de l’effet TNT, et les studios photographiques (-7,4%) qui pâtissent des effets du numérique sur le consommateur, plus autonome qu’avant avec son matériel.

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