Compétitivité : ce que la France doit améliorer

Selon la Forum économique de Davos, qui vient de publier un classement mondial de la compétitivité, la France doit assouplir son code du Travail pour récupérer les places perdues.

La France a encore perdu deux places (23ème) au classement mondial de la compétitivité établi par la Forum économique de Davos, quand l’Allemagne progresse en quatrième position et le Royaume Uni s’accroche dans le Top 10. Bref, selon les observateurs de Davos, la France, l’un des deux pays moteurs de l’Union Européenne, ne soutient pas la comparaison avec son partenaire d’Outre-Rhin, beaucoup plus attractif aux yeux des investisseurs.

CICE et réforme du marché de l’emploi

Mais quel crédit accorder à un tel rapport, qui érige en panacée les fondamentaux de l’idéologie libérale, sans d’ailleurs prendre en compte  les dernières réformes françaises sur le marché du travail et la fiscalité, comme le Crédit d’impôt Compétitivité-Emploi (CICE) et la réforme du marché du travail née de l’accord national Interprofessionnel (ANI) de janvier 2013. Sans oublier les annonces faites sur une prochaine baisse du coût du Travail pour compenser la hausse d’impôt incluse dans la réforme des retraites.

Selon le rapport de Davos,  la France doit, pour améliorer sa position dans le concert économique des nations, assouplir les procédures de licenciements et d’embauche, améliorer la coopération entre l’Etat et les employeurs et alléger la fiscalité qui pèse sur les investissements. Classique.

A ce titre, l’Allemagne fait figure de bonne élève, comme la Suisse (1ère), la Finlande et Singapour (3ème). En Europe, la Suède (6ème) et les Pays-Bas (8ème)  suivent, selon Davos, le bon modèle. Pas l’Espagne, qui traîne en 35ème position, ni l’Italie (49ème). Classée 23ème (2 places en moins sur un an), la France navigue entre deux eaux et se distingue néanmoins par la qualité de ses infrastructures et l’efficacité de son système de santé, bien qu’en déficit.

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