Faillites d’entreprises : les TPE toujours dans le dur

Le nombre de défaillances d’entreprises a légèrement reculé en 2014, mais le nombre de procédures restent historiquement élevé. Les petites entreprises restent les plus touchées.

Combien d’entreprises ont rencontré des difficultés financières au point de déposer le bilan devant le tribunal de commerce ? Elles étaient 62 600 l’an dernier, soit un peu moins qu’en 2013 (-0,8%). L’amélioration, faible sur l’ensemble de l’année, s’est toutefois accélérée au dernier trimestre (-5%).

62 600 faillites ne signifient pas autant de fermetures, de nombreuses entreprises étant restructurées dans le cadre d’un redressement judiciaire. Plus de 30 000 liquidations ont été prononcées, et 1 620 procédures de sauvegarde ouvertes (-0,8%). Parmi ces dernières, 51% conduisent à un plan de sauvegarde après un délai moyen de période d’observation de 13 mois, 18% débouchent sur un redressement judiciaire et 28% se soldent par une liquidation.

Les supermarchés dans le rouge

Si les PME (de 10 salariés au moins) sortent progressivement de la spirale négative amorcée en 2008, la situation reste très compliquée pour les très petites structures (un ou deux salariés) dont les faillites ont progressé de +18% en 2014 (+22% sur le dernier trimestre).

L’impact social de ces défaillances a atteint près de 250 000 emplois, soit 20 000 de moins par rapport à l’année précédente. Une baisse qui s’explique, en partie, par la meilleure situation des PME.

Globalement l’industrie manufacturière va mieux, sauf dans la filière mécanique : le secteur a enregistré 2 850 faillites l’an dernier, un niveau en baisse de 4,5%. Il s’agit du meilleur résultat depuis dix ans. Embellie également dans l’industrie agroalimentaire et activités de services aux entreprises. Idem dans le petit commerce, à l’exception des supermarchés, des magasins de chaussures et des pharmacies. malgré un  sursaut du marché automobile fin 2014, 2 142 garages ou concessions automobiles ont dû fermer.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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