Faillites : les petites entreprises souffrent

Le nombre d’entreprises en situation de défaillance a grimpé de 3,7% au troisième trimestre 2012, indique le dernier pointage du cabinet Altares. Si les micro-entreprises résistent, les TPE de moins de dix salariés tirent la langue.

La crise est là et bien là. Le nombre de procédures engagées dans les tribunaux de commerce en témoigne.
Les entreprises en situation de défaillance désignent celles qui, ayant déposé le bilan, ont été placé en redressement judiciaire ou directement liquidées.

Les micro-entreprises tiennent le choc

Leur nombre a encore augmenté au troisième trimestre 2012, indique le dernier rapport réalisé par Altares : la hausse est de 3,7 % par rapport au même trimestre de 2011. Dans les faits, 11 706 nouvelles procédures ont été engagées à l’encontre d’entreprises en faillite, soit 500 de plus au total.

Ce bilan est d’autant plus révélateur qu’il permet aussi de distinguer quels types d’entreprises sont, par taille et par secteur, les plus vulnérables.

Les micro-entreprises, qui bénéficient d’un régime fiscal plus souple, résistent mieux que les petites structures comptant une dizaine de salariés, confrontées à un ralentissement du marché intérieur. Elles représentent environ 60% des défaillances.

Les grandes PME vont mieux

En revanche, les grandes PME (+ de 50 salariés) affichent une meilleure santé (-18% de faillites).
Quels sont les secteurs en souffrance ? Les dépôts de bilan ont littéralement explosé (+23%) dans les métiers de  l’immobilier, en particulier les agences immobilières (+58%).

« Les services à destination des particuliers sont mal orientés dans la restauration (+ 12%) et plus encore dans les métiers de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+ 20%) précise encore Altares.

La Corse et l’Ile de France ont été particulièrement touchées au troisième trimestre 2012.

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