La fin des soldes flottants ?

C’est ce que réclame la Fédération du Commerce Associé qui juge « décevante » cette opération commerciale intercalée entre les soldes traditionnels.

Les soldes flottant existent depuis 2009 (ils découlent d ela loi de Modernisation de l’Economie votée l’année précédente) : il s’agit de deux semaines de soldes complémentaires (librement posées par les commerçants) qui s’ajoutent aux dix semaines traditionnelles, divisées entre deux périodes d’hiver et d’été, et dont les dates précises sont fixées par l’Etat.

Un amendement au projet de loi de Consommation déposé par la députée PS Annick le Loch prévoit la suppression de ce système « flottant » au motif qu’il serait défavorable aux deux autres grandes opérations de déstockage officiel.

Une foire permanente ?

Un point de vue partagé par la Fédération du commerce associé (FCA) selon laquelle le bilan des soldes flottants «est nettement décevant avec des ventes inférieures à celles normalement réalisées en période de promotion ».

Selon le Syndicat des Indépendants, la période flottante aurait engendré, chez les consommateurs, « une perte de repères sur la valeur réelle des produits » et introduit ce qu’il appelle « une foire permanente » au détriment des soldes traditionnels.

L’idée serait de revenir à l’ancien système qui fixait deux opérations annuelles fixes étalées sur une période maximale de six semaines (contre cinq aujourd’hui). Une piste qu’ont récemment écarté le ministre de l’Economie Solidaire Benoît Hamon et la ministre en charge de la Consommation, du Commerce et de l’Artisanat Sylvia Pinel.