Les micro-entreprises plus exposées à la faillite

Selon Altarès, le nombre des défaillances d’entreprise est reparti à la hausse lors du quatrième trimestre 2011. Les très petites entreprises sont davantage frappées que les autres structures.

Malgré une légère embellie constatée sur l’ensemble de l’année 2011 (-0,5% de faillites d’entreprise), notamment grâce aux bons résultats enregistrés lors du premier semestre, avant la dégradation de la conjoncture internationale et la focalisation des marchés sur l’endettement des Etats européens, le mauvais bilan du quatrième trimestre (+0,5%) pourrait donner le ton des mois à venir.

Selon le dernier pointage réalisé par la société Altarès, le nombre de défaillances a donc légèrement augmenté sur les trois derniers mois de l’année 2011 : 14 658 procédures de sauvegarde, redressement ou liquidations judiciaires ont été engagées (contre 14 586 au même trimestre de l’année précédente). Au total, cela représente 247 000 emplois (240 000 en 2010).

Le plus inquiétant ce n’est pas la hausse enregistrée en fin d’année, qui confine quasiment à la stagnation. C’est plutôt que le nombre d’entreprises en situation de faillite est toujours aussi haut : son niveau reste, en effet, supérieur d’environ 10 000 par rapport au contexte d’avant-crise de 2008.

Quels types d’entreprises (hors secteurs d’activités) sont les plus touchées ?
« Les PME de plus de 50 salariés sont très exposées sur l’année (+10%) et plus encore sur le dernier trimestre (+35%) » indique Altares, alors que la situation semble s’être « améliorée » pour les PME dont l’effectif est inférieur à 50 (-2% sur l’année).
Mais ce sont les micro-entreprises sans effectif et les TPE qui forment la proportion la plus forte des entreprises défaillantes (93%), même si la tendance s’est améliorée sur le dernier trimestre.

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