A J-1 de l’ouverture du salon de l’agriculture, l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir dénonce les marges réalisées par la grande distribution sur la viande de volaille alors que les prix à la production baissent. Dans les rayons, le prix du poulet aurait bondi de 26% sur les cinq dernières années.
Encore une bataille rangée à propos des fameuses « marges » : l’association de défense de consommateurs UFC Que Choisir tient dans son viseur les enseignes de la grande distribution qui, selon elle, ne répercutent pas dans leurs prix la baisse des coûts des viandes de volailles à la production.
A la veille de l’ouverture du salon de l’Agriculture, ce nouveau pavé dans la mare risque de faire du remous et attiser la colère des producteurs et des consommateurs, placés en bout de chaîne de la filière avicole.
Selon UFC-Que Choisir, le prix de la volaille dans les grandes surfaces a pris 26% de plus en cinq ans. Un comble pour l’association qui, en amont, constate une réduction de 2,5% des prix chez les producteurs, une baisse qu’ils ont répercutée sur leurs viandes « en raison des céréales moins chères ».
A l’autre bout de la chaîne, « aucune baisse n’a été consentie aux consommateurs » déplore UFC-Que Choisir qui relève, sur ces dix derniers mois, une hausse constante du prix du poulet (+3,7%), et de la dinde (+6%).
« Au rayon poulet, l’escalope ‘Le Gaulois’ a gagné +4,5% et le filet de poulet jaune des ‘Magasins U’ (240 g) +8%. Pour la dinde, l’escalope ‘Maître Coq’ (240 g) a pris + 6,2%, mais c’est l’escalope ‘Volaé’ d’Intermarché (240 g) qui s’est littéralement envolée avec + 13,2% d’augmentation ! » détaille UFC-Que Choisir.
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